L’ancien conservatoire de musique de Puteaux reprendra vie le 29 février prochain en un espace culturel dédié à l’art intitulé la Maison Lorilleux. L’espace est en hommage à la famille Lorilleux qui a prospéré et fait la renommée de la ville au XIXe siècle. La famille avait ainsi fait construire la bâtisse qui abritait le conservatoire de Puteaux de 1974 à 2013.

La Maison Lorilleux accueillera pour son inauguration le 29 février, et ce, jusqu’au 16 mai prochain, une cinquantaine d’œuvres de l’artiste de rue putéolien Sino. Ce dernier est une figure du graffiti parisien depuis bientôt 40 ans ayant fait sa renommée en apposant son nom d’artiste tout le long des rails de la ligne Paris-Saint-Lazare.

Samedi 29 février prochain, la Maison Lorilleux ouvrira enfin au public et aux passionnés d’arts. En travaux depuis plusieurs années, la bâtisse a été construite au XIXe siècle par les Lorilleux, une famille putéolienne qui a prospéré à travers le monde dans le domaine de l’encre.

« Fils de Pierre Lorilleux, fondateur de la première fabrique d’encres d’imprimerie en France, Charles Lorilleux a développé la marque Lorilleux&Cie et fait connaître Puteaux à travers le monde », est-il ainsi écrit sur le sujet dans le Kiosque du mois de février, le magazine municipal.

Construite au début du XIXe siècle par Pierre Lorilleux, la Maison Lorilleux a par ailleurs abrité le conservatoire de musique de la ville entre 1974 et 2013. Désormais un espace culturel dédié à l’art, l’édifice conservera tout de même son caractère historique.

Pionnier du mouvement graffiti en France, Sino a pu se faire une réputation en taguant les murs de la ligne Paris Saint-Lazare au début des années 1980.

« Notre objectif était de créer un espace d’exposition moderne et spacieux tout en tenant compte de l’origine du bâtiment qui avait gardé sa cage d’escalier, ses volets en bois, ses marquises d’entrée, expliquent à Kiosque les architectes en charge du projet, Christophe Camfrancq et Sophie Ligot. Il fallait garder un sens » en reproduisant « à l’identique, la verrière en acier qui existait au 19e siècle ».

En plus du maintien de l’histoire dans le projet architectural, la Maison Lorilleux mettra également en avant le passé de ses créateurs. « Vous replongez aussi dans l’atmosphère d’autrefois en découvrant le bureau de Charles Lorilleux, restitué quasiment à l’identique », prévient le magazine municipal.

Pour fêter son inauguration, la Maison Lorilleux mise sur un artiste putéolien. Le graffeur Sino exposera ainsi son univers à l’aide d’une cinquantaine de pièces jusqu’au 16 mai prochain. Pionnier du mouvement graffiti en France, Sino a pu se faire une réputation en taguant les murs de la ligne Paris Saint-Lazare au début des années 1980. Sino est « considéré comme une figure emblématique sur cette ligne de chemin de fer, reconnu pour la finesse de son travail et sa créativité sans borne », rapporte le Kiosque.

Baptisée « Street Life », (vie de rue en français, Ndlr), l’exposition à la Maison Lorilleux permettra de découvrir le travail de l’artiste sur différents supports dont la toile. Par ailleurs, « Sino a invité pour l’occasion des graffeurs renommés tels que Apel, Sleez, Zenoy, Ecraze », précise le magazine municipal.

Le rendez-vous est donné tous les vendredis de 16 h à 20 h et tous les samedis et dimanches de 14 h à 18 h et l’entrée est gratuite. La Maison Lorilleux se situe à proximité de la gare SNCF de Puteaux, au 157 rue de la République.

CREDIT PHOTO : SINO