Un jeune homme d’origine algérienne âgé de 19 ans a écopé d’une peine de prison ferme et d’une interdiction de territoire pour avoir volé un coffre-fort dans une pharmacie. Les faits se sont déroulés en mars dernier, à Clamart. Le jeune homme, déjà connu des services de police sous d’autres identités, a assuré que c’était un complice qui était à l’origine du vol.

« La personne qui était avec moi a pris le coffre-fort, j’étais juste à côté », assure le jeune homme, traduit par une interprète. Il est incapable de se souvenir du nom de son complice, avant de finalement donner son identité. « Ce n’est pas moi qui ait brisé la vitre », poursuit le prévenu, en détention provisoire depuis son arrestation. Pourtant, et le magistrat le lui fait remarquer, ses empreintes ont été découvertes sur les bris de la vitre de la pharmacie cambriolée.

« On s’est partagé le butin », confirme finalement le jeune algérien, arrivé en France quatre mois avant les faits. « Donc vous n’avez pas perdu de temps », constate le magistrat. Le procureur de son côté requiert finalement une peine de six mois de prison et une interdiction de territoire français de cinq ans. Le tribunal suit d’ailleurs ses réquisitions.

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.

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