Laissée à l’abandon durant de nombreuses années, la tour Aurore située place des Reflets à Courbevoie devrait prochainement reprendre vie. Avant cela, il faudra tout de même 24 mois de travaux, pour ériger de nouveaux étages et reconstruire le bâtiment voisin anciennement occupé par la BNP Paribas. Etonnés de la rapidité des travaux, les habitants et riverains se sont réjouis de cette nouvelle lors de la réunion publique du mercredi 4 décembre même s’ils craignent les nuisances qui pourraient être engendrées par les travaux.

« Il y a une volonté aussi bien chez l’aménageur Paris la Défense que chez les riverains de lancer un projet important » rappelle Olivier Lavigne-Delville, directeur d’Aermont, (fonds d’investissement et propriétaire de tours à la Défense, Ndlr) de l’histoire de la tour construite en 1970 et inoccupée depuis 1998. « Il y a avait presque une difficulté pour le quartier d’affaires d’avoir une tour comme ça, laissée à l’abandon » ajoute Olivier Lavigne-Delville avant de présenter le coeur du projet.

« Le projet […] va permettre de créer des liens entre la Ville de Courbevoie et la dalle, ce qui n’est pas toujours le cas ce qui permet une meilleure desserte » précise-t-il des enjeux. « C’est une restructuration complète de la tour surmontée de six étages supplémentaires, souligne-t-il de la première partie des travaux. La destruction du bâtiment BNP qui est aujourd’hui adjacent pour reconstruire un nouveau bâtiment avec une ambition architecturale très forte qui sera un marqueur du quartier et qui accueillera les services aussi bien pour les occupants de la tour que pour les extérieurs ».

Des travaux, le directeur d’Aermont indique aux riverains « c’est prévu livré fin 2021 » et plus exactement novembre 2021. « Ah bon » réagissent certains, « ça va aller vite », répondent d’autres. « L’avantage de ce projet-là parce que l’on choisit la restructuration notamment, c’est que des choses existent dans la structure et qu’en effet, on va plus vite que sur d’autres projets où il faut partir de zéro et qui durent 12 mois de plus ».

« Ça a fait du bruit toute la journée » réagit un habitant des premiers travaux sur la dalle inquiet du bruit durant les 24 mois. « Pour les travaux, on a déjà eu une partie de construction qui a duré à peu près un an si je ne me trompe pas, il faut prévoir la même chose en termes de bruit et de délai » interroge un autre. « On rentre dans une période évidemment où il y aura des nuisances » répond Olivier Lavigne-Delville promettant que toutes les mesures seront prises pour les limiter.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE