Un homme radicalisé derrière les barreaux

Un Nanterrien fiché S pour radicalisation a été placé en détention provisoire au tribunal de Nanterre mardi 22 octobre. Il était accusé d’avoir violé son contrôle judiciaire en septembre dernier.

Un père de famille nanterrien a été placé en détention provisoire par le Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre, mardi 22 octobre. Fiché S pour radicalisation, le quadragénaire était accusé d’avoir violé son contrôle judiciaire en septembre en entrant en contact avec des proches radicalisés. Employé en CDI dans une grande entreprise d’ameublement, il est aussi père d’un petit garçon de 11 ans atteint d’autisme.

La garde alternée de son enfant et son emploi stable prouvent qu’il est « à même de se présenter libre le jour de son procès », selon son avocat. Craignant que les « événements plus ou moins récents » desservent son client, le conseil du Nanterrien exhorte le tribunal à relâcher son client dans l’attente de son audience. Malgré cette plaidoirie, l’homme déjà condamné pour apologie du terrorisme est placé en détention provisoire après délibération du tribunal. Il dormira en prison jusqu’au 26 novembre prochain, date à laquelle son procès a été renvoyé.