Le Racing 92 ne s’en sort plus. A la Paris La Défense Arena, les ciel et blanc, dominateurs un temps, ont payé leurs imprécisions par une belle remontée d’Agen qui arrache le match nul, 27 à 27.
Ce devait être une victoire facile. Dans le cadre de la 7e journée de Top 14, le Racing 92 recevait Agen sur la pelouse de la Paris La Défense Arena samedi 12 octobre dernier. Après la glorieuse victoire sur la pelouse de Pau, 31 à 3, les feux étaient au vert pour les Racingmen, dont une troisième victoire cette saison était plus que nécessaire. C’est raté.
Dominateurs en mêlée, les Franciliens ont payé leur maladresse dans le jeu de passe provoquant de multiples en-avant. Ces fautes techniques ont permis aux Agenais de tranquillement recoller au score, et d’arracher un match nul bien mérité sur le score de 27 à 27. Le Racing se classe désormais 9e du Top 14 avant son déplacement, samedi 19 octobre sur la pelouse de La Rochelle.
Le match commence sur les chapeaux de roues pour les ciel et blanc avec des mêlées tranchantes. Dès la 3e min, les Franciliens s’imposent dans les 22 m agenais. Chouzenoux effectue une déviation et permet à Tanga d’attaquer la ligne d’Agen, mais une faute de main de Simon Zebo à la réception d’une chandelle de Diaz Bonilla annihile l’attaque francillienne. Le scénario se répète lors des 20 premières minutes, obligeant Iribaren à tirer deux pénalités.
Le Racing mène 6 à 0, et Agen répond sur une pénalité transformée par Lagarde à la 20e min. À 6 à 3, les Franciliens intensifient leur jeu dans les 22 m agenais mais là encore, l’avancée s’arrête nette en raison d’une faute de main de Kakovin. Ce n’est qu’à la 23e min que le match semble se débrider.
À la réception d’une chandelle agenaise, Louis Dupichot réceptionne au niveau de la ligne médiane et enrhume toute la défense agenaise sur le côté droit pour aller aplatir un essai. Ce dernier est transformé immédiatement par Teddy Iribaren. Les Racingmen mènent alors 13 à 3. Un écart qui s’accroît à la 29e min à l’aide d’une troisième pénalité transformée par Iribaren : 16 à 3 à la demi-heure de jeu.
Mais les vieux démons franciliens resurgissent. À la 32e minute, Juan Imhoff est en difficulté sur sa ligne suite à un jeu au pied d’Agen. Iribaren tente le dégagement mais se fait contrer. Le ballon fuit jusqu’à la zone d’en-but du Racing. L’Agenais Tolot pourchasse Imhoff, ce dernier lâche le ballon avant de se relever, ce qui permet à Tolot d’aplatir et de marquer un essai confirmé par arbitrage vidéo.
Le score reste à la pause de 16 à 10 en raison d’un raté d’Iribaren, lequel ne transforme pas une pénalité à la 37e min. Au retour des vestiaires, les Racingmen asphyxient les Agenais. Sur une pénaltouche (une pénalité suivie d’une touche, Ndlr) à cinq mètres de la ligne d’essai. Le Guen joue pour Palu qui lui redonne immédiatement et marque en force. Le Racing se donne de l’air, 21 à 10.
Iribaren rate ensuite sa transformation d’essai. Quatre minutes plus tard, les Agenais sortent du bois. Le trois-quart centre d’Agen, Nathan Decron, s’engouffre dans un intervalle en sortie de mêlée, résiste à un plaquage haut de Simon Zebo et part aplatir. Transformé par Lagarde, le score est de 21 à 17 à la 47e min.
Pendant 10 min, le jeu est brouillon et les deux équipes peinent à construire. Iribaren et Lagarde se répondent avec chacun une pénalité marquée : 24 à 20 à la 63e min. Trois minutes plus tard, Teddy Iribaren rate une pénalité en tirant largement à droite des poteaux, son troisième échec du match. Les Agenais le remercient à la 70e min par l’intermédiaire de Taulagi. Ce dernier profite d’une passe sautée de Vaka pour éteindre successivement Imhoff et Zebo avant de marquer. Lagarde transforme et Agen mène alors le match pour la première fois de la soirée : 27 à 24.
Iribaren laisse sa place à Hidalgo-Clyne et Antoine Gibert à la 73e permet au Racing de recoller au score. 27 à 27. Les fautes de mains sont encore le point faible des Franciliens. En pleine relance, une mauvaise réception de Hidalgo-Clyne annule l’attaque du Racing. Ces derniers poussent inexorablement pour arracher à la victoire. Les minutes s’égrènent au-delà de la sirène des 80 min.
À la 84e min, la victoire semble à portée de main pour les Racingmen qui obtiennent une pénalité à 45 m en face des poteaux agenais. Hidalgo-Clyne se prépare à tirer cette pénalité victorieuse. Il s’élance mais dévisse son tir, lequel passe à gauche des poteaux. C’est un match nul, donc, qui octroie deux points à chaque équipe. À l’issue de ce match, le Racing pointe à la 9e place avec 13 points. Samedi prochain, ils se déplaceront à La Rochelle pour le compte de la 8e journée de Top 14.
