Un homme devait répondre d’actes de violences contre sa mère chez qui il réside à Clichy, mercredi 2 octobre au Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre. Il était aussi poursuivi pour avoir volé sa carte bleue et retiré de l’argent avec. Reconnaissant les faits, il a expliqué qu’il était victime de racket. Il a été condamné.

« On parle beaucoup des violences conjugales, beaucoup moins des violences sur ascendant, affirme le procureur de la République. C’est un des maux de notre société. » À la barre, le tout juste trentenaire reconnaît des violences répétées sur sa mère. Régulièrement, il la violente, lui vole sa carte bleue et de l’argent.

« Je me fais racketter », explique-t-il en tentant de justifier le coup de poing asséné à sa mère diminuée, victime d’un « AVC il y a quelques années ». Pour cet énième acte de violence commis à la fin du mois de juin dernier, elle s’est vu prescrire deux jours d’incapacité. « Désolé » pour elle, il écope finalement de six mois de prison avec sursis, et une interdiction de se rendre à son domicile. « Je l’aime et j’espère que vous ne me reverrez plus », conclut le jeune homme sans emploi qui compte préparer un concours d’aide-soignant.

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE