Le fabricant des navettes autonomes défend l’essai de la Défense
Face à l’annonce du non-renouvellement des essais de ses navettes électriques dans le quartier d’affaires, Navya regrette que l’analyse de ce test ait conclu à un échec.
Le président du directoire de la jeune pousse Navya a tenu à commenter récemment dans La Tribune le départ de ses petites navettes du quartier d’affaires. Paris La Défense, l’établissement public aménageur et gestionnaire du quartier, a jugé le véhicule électrique et théoriquement autonome (mais supervisé par un personnel à bord, Ndlr) trop lent et très modérément fréquenté, ne renouvelant pas l’expérimentation menée depuis deux ans.
« Pous nous, ce n’est pas un échec. Ce test nous a permis de faire des ajustements, assure Etienne Hermite auprès du journal économique. Il est interdit, sur la dalle de la Défense, de rouler plus vite qu’un piéton, soit 6 km/h. On reproche à la navette de ne pas aller assez vite et de marquer trop d’arrêts à cause de piétons qui passent devant, mais c’est inhérent au terrain qui n’est peut-être pas adapté à notre service. »
« Il faut garder en tête qu’il est normal que les expériences ne soient pas des succès complets », poursuit-il. L’entreprise, dont le service de recherche s’est implanté début 2019 à la Défense, s’est trouvée cet été en pleine tourmente boursière, et a changé de stratégie pour ne plus fabriquer directement de véhicules autonomes.
