Tensions au tribunal autour d’un vol d’enjoliveurs

Une affaire de vol d’enjoliveurs jugée au tribunal de Nanterre, mercredi 4 septembre, s’est déroulée dans une ambiance particulièrement tendue. Des proches des prévenus, énervés, étaient présents.

Ambiance tendue mercredi 4 septembre dans l’après-midi au Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre. Deux jeunes hommes sont jugés en comparution immédiate pour avoir volé les enjoliveurs d’une Clio à Puteaux. Des proches des deux prévenus s’installent dans l’assistance au cours de l’audience. Ils apparaissent alors très agités lorsque la magistrate requiert dix mois de prison ferme pour le plus âgé des prévenus, récidiviste.

Une atmosphère peu commune à la salle d’audiences n°4 se fait ressentir. L’un d’eux se lève et quitte la pièce avant que la séance ne soit levée et que l’avocat de la défense ne plaide. Il revient s’asseoir quelques secondes plus tard après avoir donné un coup de pied dans un banc du couloir, mettant fin au calme qui règne normalement dans le public.

Après la suspension, les sentences : dix mois ferme pour l’un, soupçonné de faire partie « d’un trafic de pièces détachées de voitures », et quatre mois avec sursis pour son complice. Les jeunes s’agitent encore, obligeant les policiers, sur leurs gardes, à se rapprocher d’eux. Après avoir crié une phrase en arabe au jeune homme désormais détenu, ils quittent finalement la salle pour ne plus revenir.

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.