Le conseil régional vient de voter l’arrêt de sa subvention au projet d’extension du RER E, tant que le groupe Vinci n’aura pas remis en état les berges polluées par une centrale à béton de Nanterre.
La pollution de la Seine, par écoulement de résidus de ciment issu du nettoyage des engins de la cimenterie Vinci de Nanterre dédiée au chantier Eole d’extension du RER E, est restée en travers de la gorge de la présidente du conseil régionale, Valérie Pécresse (LR). Le 22 mai, le conseil régional a voté un amendement suspendant tout financement du projet Eole, tant que le groupe Vinci n’aurait pas remis en état les berges polluées (l’entreprise de BTP s’y était déjà engagée, Ndlr).
La pollution avait été découverte le 9 mars dernier, et révélée le 23 avril par Europe 1. « Suite à cet acte de pollution, et dans l’attente des résultats de l’enquête qui déterminera les responsabilités, la Région Île-de-France a adopté en commission permanente un amendement pour suspendre ses subventions au projet, tant que le groupe Vinci et son sous-traitant n’auront pas apporté la preuve de la remise en état des berges de Seine et de leur écosystème », indique le communiqué de presse du conseil régional.
