À « Sidération, peine, colère, désillusion… », débute l’enquête du journal La Croix portant sur la manière dont les prêtres français « traversent la tempête » des scandales de pédophilie qui touchent plus que jamais l’Eglise catholique, en France comme au Vatican et dans le reste du monde. Deux d’entre eux appartiennent au diocèse de Nanterre, ils rapportent leur choc comme la profonde remise en question qui toucheraient certains prêtres.

Le reportage diffusé sur le sujet par la chaîne Arte aurait ainsi constitué « le coup de grâce » pour le père Hugues de Woillemont, membre de la cellule d’écoute du diocèse de Nanterre. Lui assure savoir « la profondeur du traumatisme » des victimes du clergé catholique, « dans tous les domaines de leur vie personnelle et spirituelle », rapporte le quotidien catholique.

De nombreux prêtres ressentiraient ainsi le besoin de se ressourcer, poursuit La Croix. Dans le diocèse de Nanterre, il a été travaillé le sens de « la sainteté de l’Eglise », a fait part dans ses colonnes le père Jacques Turck, responsable du suivi et de la formation des prêtres ordonnés de fraîche date.