« Dans le département, on essaye de faire tourner depuis trois ans, tout le monde doit participer », indiquait la semaine dernière Pierre Soubelet, le préfet des Hauts-de-Seine, de l’hébergement des migrants. Si les communes sont rarement « enthousiastes », cela permet de soulager Nanterre, qui était auparavant la seule ville d’accueil des Hauts-de-Seine, résume le préfet de sa décision.

Deux nouvelles évacuations de camps de migrants ont ainsi eu lieu jeudi 11 avril, au petit matin, dans les camps des portes de la Chapelle et d’Aubervilliers. Elles interviennent près d’une semaine après le démantèlement du même camp, à la porte de la Chapelle, où une centaine de migrants n’avaient pas pu monter dans les bus d’évacuation, faute de places dans les centres d’hébergement, rapportait alors le site internet spécialisé Info migrants.

Parmi le contingent de 500 migrants, 110 personnes en familles ont été emmenées vers le centre d’accueil de jour de la Bastille (Paris). Les hommes isolés, eux, ont été envoyés dans des gymnases en Île-de-France : 120 ont été pris en charge dans les Hauts-de-Seine, où ils sont accueillis pendant un mois dans le gymnase municipal de Bagneux.