Le mouvement social relève maintenant de l’inédit. Lancé le 26 mars 2018, la grève de postiers altoséquanais se poursuit, avec la même demande : réintégrer le leader syndical de Sud Poste 92.
Le 26 mars 2018, 150 facteurs des Hauts-de-Seine se mettent en grève pour dénoncer le licenciement et demander la réintégration du responsable syndical de Sud Poste 92, puis pour demander des changements au niveau des salaires comme de la charge de travail. Un an plus tard, ils sont toujours en grève, et la distribution du courrier perturbée dans certaines communes du département, les bureaux les plus concernés étant ceux de Neuilly-sur-Seine, Boulogne-Billancourt, Levallois-Perret ou Asnières-sur-Seine.
« Cette inédite pugnacité, les grévistes la doivent en grande partie à une caisse de solidarité, elle-même financée par des dons personnels d’usagers, d’organisations syndicales et de partis politiques », rapporte Le Parisien d’une caisse à laquelle plus de 100 000 euros ont été apportés. Aux dernières élections professionnelles, Sud Poste 92 aurait récolté plus de 81 % des suffrages avec 86 % de participation.
« Aujourd’hui, plus de 95 % des postiers de la direction services – courrier-colis des Hauts-de-Seine assurent leurs missions, soit 2 159 postiers sur un effectif total de 2 253 personnes », affirme de son côté la direction de la Poste dans les colonnes du quotidien.
