Le nouveau centre pénitentiaire de semi-liberté doit permettre de diminuer la suroccupation de la prison nanterrienne en accueillant à partir du 15 mai des détenus. Il dispose de 92 places.
Situé entre la cité Zilina, quartier du Chemin de l’île, et le centre logistique du câblier Nexans, le nouveau bâtiment de l’administration pénitentiaire comprend le siège du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) des Hauts-de-Seine, ainsi qu’un quartier de semi-liberté. Ce dernier accueillera des détenus à partir du 15 mai, il dispose d’une capacité théorique de 92 places dans des cellules de 9 m² à 12 m².
Sa construction est destinée à désengorger la prison de Nanterre, où sont enfermés plus de 1 000 détenus dans un centre comprenant 592 places théoriques. « Cela fera du bien, tous nos quartiers de semi-liberté sont pleins et il n’y avait pas du tout ce type d’établissement dans les Hauts-de-Seine et il n’y en a pas non plus dans le Val-d’Oise », a indiqué au Parisien le directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris Laurent Ridel.
Le service d’insertion et de probation, lui, surveille et reçoit déjà 2 900 personnes placées en liberté conditionnelle, suivies avec un bracelet électronique ou sous un suivi sociojudiciaire. Ses locaux ont été ouverts, ce 27 mars, à la visite de riverains pas forcément rassurés pour autant, rapporte Le Parisien.
