Le 30 mars prochain, la créatrice d’une section de handisub à l’Entente sportive de Nanterre, Sylvie Gomez Chataignier, présentera la discipline au Mont-Valérien, aux côtés de l’Association des paralysés de France.
Sylvie Gomez Chataignier, architecte d’intérieur, spécialisée dans l’accessibilité, a créé une nouvelle section de handisub à l’Entente sportive de Nanterre, l’ENS Palmer’s club. Cette passionnée de plongée sous-marine et monitrice depuis cinq ans s’est formée récemment au handisub, une pratique adaptée aux personnes handicapées (moteur, sensoriel, psychique et cognitif).
Le handisub est la pratique de la plongée sous-marine pour les personnes en situation de handicap, et est en plein essor. Les personnes en situation de handicap peuvent ainsi découvrir de nouvelles sensations et plaisirs dans l’eau, un enrichissement et une valorisation personnelle dans un univers en apesanteur au côté d’encadrants spécifiquement formés.
Dans le cadre de cette activité, la formation qui débute en milieu protégé d’une piscine amène le moniteur à adapter les moyens techniques aux capacités du plongeur en situation de handicap (PESH). La pratique de la plongée handisub constitue donc une très bonne école pour les encadrants motivés pour développer leurs méthodes pédagogiques où la relation à l’humain à une dimension importante.
Le 30 mars prochain, au complexe sportif du Mont-Valérien dans les Hauts-de-Seine, Sylvie Gomez Chataignier présentera cette nouvelle discipline aux côtés de l’Association des paralysés de France lors de La même passion du sport. « Nous n’avons pas encore de pratiquants car c’est assez contraignant : il faut deux professeurs pour un élève et du matériel, comme une potence pour descendre doucement le fauteuil dans l’eau. », commente-t-elle à Isabelle Fruchard, journaliste à la ville de Nanterre.
En attendant de pouvoir pratiquer à Nanterre, cette habitante part régulièrement vers les plus beaux spots de la planète. Dernière étape : la Thaïlande où elle vient d’encadrer un stage handisub avec un jeune trisomique et deux personnes non voyantes, selon le journal de la ville de Nanterre du mois de mars. Pour apprendre ce métier d’un type nouveau, Sylvie a suivi une formation de diagnostiqueur-conseiller en accessibilité, à Tours en 2016, lors de laquelle elle a vécu plusieurs jours dans un fauteuil roulant, puis dans la peau d’une non-voyante.
