Il circulaient dans la cité des Grèves, au niveau de la rue du président Salvador Allende à Colombes, aux alentours de 22 h, lorsque deux hommes dans une camionnette blanches ont été violemment pris à partie par une bande d’une cinquantaine de jeunes. Les raisons de l’agression demeurent floues, alors que plusieurs rumeurs circulent sur les réseaux sociaux.

Pare-brise brisé, multiples enfoncements sur le véhicule, les deux hommes ont dû sortir de leur camionette, et ont été passés à tabac par une foule de jeunes. Les deux hommes se sont réfugiés dans un hall d’immeuble non loin de la rue du président Allende, et ont appelé le SAMU, car ils souffraint de plaies saignantes au visage, ainsi que la police pour leur venir en aide.

Lorsque les équipes des forces de l’ordre arrivent, deux équipes situées dans deux voitures de police constatent une scène de chaos : le véhicule du SAMU, arrivé avant eux, a également été pris à partie par des jets de pierre. Les policiers ont du faire usage d’une bombe de désencerclement avant d’intervenir.

Les motifs de ces agressions demeurent encore très flous. Nos confrères du Parisien avancent qu’une « adolescente tout juste majeure aurait été entendue au commissariat de Colombes ». Elle avancerait qu’un homme, non loin de la fameuse camionnette blanche, lui aurait fait un clin d’œil, aurait fait marche arrière avant de lui faire des avances. Nos sources policières ne confirment pas l’information.

Une autre rumeur circule également depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, faisant état d’une fourgonnette blanche, circulant entre les villes de Nanterre et Colombes pour « enlever des enfants ». Cette fois, nos contacts policiers s’inscrivent en faux : « aucun enlèvement ni disparition d’enfant n’est à signaler dans le département, cette rumeur est totalement infondée ».

La première rumeur aurait-elle fait qu’enfler la deuxième ? Rien n’est sûr à l’heure où nous écrivons ces lignes. La sous-direction de la police judiciaire des Hauts-de-Seine tient par ailleurs à rappeler qu’aucune charge ne pèse contre les deux hommes victimes de l’agression.