« Ce n’est pas un mouvement d’opposition ! », assure Aurélie Taquillain, adjointe du maire de Courbevoie déléguée à la famille. Vendredi 15 février, vers 20 h, elle avait invité amis et curieux à un pot de présentation de son mouvement d’idées « Courb’ », au restaurant du Saint-Charles.

Un mouvement dont les contours restent encore à dessiner : les gens présents étaient invités à écrire et partager leurs idées. Pour Gilles, souriant quinquagénaire, le mouvement pourrait « insuffler un vent nouveau », et « faire bouger les lignes » d’un maire qu’il juge « trop rigide ».

Pourtant, l’ancienne numéro 3 des Hauts-de-Seine chez les Républicains, qui a pris ses distances avec le parti depuis les dernières élections législatives, le répète à l’envie : « ce n’est pas un mouvement contre la mairie. La politique de chapelle, à l’échelle locale, ça n’a aucun sens ». Pour l’instant, le mouvement se donne six mois pour « recruter des ambassadeurs et porter la parole des courbevoisiens ».