Un huissier a été dépêché dès 7 h du matin par l’université Paris-Nanterre pour constater les blocages de bâtiment lundi 17 décembre où une assemblée générale avait voté le blocage de l’université pour protester contre l’augmentation des frais des étudiants étrangers. Le vote électronique organisé jeudi et vendredi derniers, en faveur de la levée du blocage, n’est pas respecté par les bloqueurs qui remettent en question son fonctionnement, rapporte Le Parisien.

Dès six heures du matin, une soixantaine d’étudiants ont bloqué plusieurs bâtiments de l’université. Vers 9 h, plusieurs agents de sécurité de l’université ont procédé au déblocage de certains bâtiments, celui des sciences humaines et celui des lettres. La moitié des partiels restent toutefois annulés.

Les étudiants questionnent le fonctionnement de ce vote électronique, qui a mobilisé la majorité des 8 221 étudiants et personnels de la faculté. Les bloqueurs reprochent notamment le manque de transparence de la consultation en ligne organisée par l’administration. Cette dernière souhaite que toutes les mesures « disciplinaires, administratives et judiciaires » soient prises contre les bloqueurs.