A l’exception de sa voisine Colombes, Nanterre connaît toujours un prix moyen d’acquisition des logements inférieur de 20 % à ses voisines de Puteaux, Courbevoie ou La Garenne-Colombes. Les tarifs y sont aussi relativement stables depuis 2011, selon un bilan 2017 du marché immobilier établi par la municipalité, et présenté début novembre dans le cadre de Rencontres de l’habitat.

Dans le neuf, 270 appartements ont été vendus l’an dernier, et 638 dans l’ancien. Selon les chiffres transmis par les promoteurs, « 75 % achètent leur bien en tant que résidence principale ». Les nouveaux propriétaires s’avérent déjà « pour un peu plus de la moitié » être des Nanterriens, sont une « majorité de jeunes couples ». Les logements vendus le sont aussi dans une large majorité, 72 %, à des « cadres et assimilés ».

Côté logement social, le taux est en baisse, et aujourd’hui de 50,1 % dans la commune contre 53,5 % en 2012. « Alors que 62 % du parc social nanterrien se concentrait dans les cinq quartiers prioritaires en 2014, cette part a baissé pour atteindre 54 % en 2017 », se félicite la municipalité qui évoque les démolitions dans ces questions, et de nouveaux logements construits ailleurs.