« L’alarme a sonné, au début on pensait que c’était un test », raconte Marie, étudiante en science-sociale dans le bâtiment A, appelé René Rémond. Mais l’alarme n’avait rien d’un exercice de prévention. 15 véhicules de pompiers ont fait le déplacement à 11 h 20 pour lutter contre un feu qui s’est déclaré dans les joints de dilatation qui se trouvent dans le plafond de l’immeuble.

L’évacuation s’est déroulée sans accrocs, selon le PC sécurité : « les étudiants étaient tous dehors en moins de 4 minutes ». Par précaution, en plus des 600 personnes présentes dans le bâtiment A, les étudiants des bâtiments B et C ont également été évacués. 3 000 universitaires se sont retrouvés aux points de repères incendies.

Une tâche difficile attendait les pompiers. Selon le porte-parole de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, le feu des joints de dilatation est un feu particulièrement coriace. « C’est un feu qui est difficile à identifier et à maîtriser, puisque le feu dans le joint progresse entre les couches de béton, nous avons dû procéder à des trous d’extinction pour faire passer les lances incendies », rapporte-t-il.

Deux jours après l’incident, le bâtiment a pu rouvrir. La cause de l’incendie est inconnue.