Tous les jours de l’année, le carrousel de la Grande arche est ouvert qu’il pleuve, qu’il vente où que le soleil le chauffe de ses rayons. Les jeunes clients, forcément, y viennent surtout les mercredis et samedis, ces deux jours constituant l’essentiel du chiffre d’affaires de la société Doll 2000, également exploitante du petit circuit du centre commercial des 4 Temps, à l’affluence plus régulière.

Leurs parents, eux, apprécient surtout le prix qu’ils estiment fort raisonnable, et la possibilité d’utiliser les tickets indifféremment dans les deux manèges présents à la Défense. Ce matin du jeudi 27 septembre, comme la plupart des jours de la semaine où les salariés peuvent l’observer, le manège tournant du parvis se contente de faire tourner une petite fille et sa maman malgré ses 75 places disponibles sur deux niveaux.

De 10 h à 20 h les mercredis, samedis et dimanches, de 11 h à 20 h les autres jours, il tourne, comme son homologue des 4 Temps ouvert avec une plus grande amplitude horaire encore. Créée en 1973 mais issue d’une famille exerçant ce métier depuis 1920, la société Doll 2000 est aujourd’hui présente dans ou autour d’une vingtaine de centres commerciaux partout en France. A la Défense, l’entreprise est implantée depuis 1981 à l’intérieur des 4 Temps, et depuis 1991 sur le parvis.

De 10 h à 20 h les mercredis, samedis et dimanches, de 11 h à 20 h les autres jours, il tourne, comme son homologue des 4 Temps ouvert avec une plus grande amplitude horaire encore.

Ses deux manèges sont tellement différents que celui qui n’est pas parent aurait du mal à les croire tenus par la même société. « Il y a une question de volume, celui-ci fait 11 m de diamètre, et vous voyez la hauteur ? Ce serait impossible de le mettre dans le centre commercial, plus pour les petits manèges, circuits de motos et de voitures, fait remarquer son guichetier Said Aoutia. Il faut s’adapter à la clientèle… »

Ce matin-là, Astrid et sa fille d’un an et demi font un tour, puis deux, puis trois. « Il est hyper agréable, il y a cinq ou six gamins au pire, commente-t-elle en sortant. Mais là, il n’y avait personne quand je suis arrivée. » Pour cette Nantérienne de 36 ans venue faire quelques courses aux 4 Temps, le beau temps de fin septembre représente une bonne occasion de privilégier ce carrousel en bois de 11 m de diamètre au petit circuit du centre commercial.

« Et surtout, il n’est pas cher quand vous allez en faire souvent, avec beaucoup de tickets, c’est un euro le tour et on a des tickets gratuits », poursuit-elle des tarifs proposés, qui débutent à deux euros le tour. « On s’était dit que ce serait au moins trois euros le tour, le prix est très raisonnable », confirme un peu plus tard Anaïs, Bruxelloise venue en famille se promener dans le quartier d’affaires pour trouver un peu de calme avant l’heure du déjeuner.

« C’est le charme de l’ancien, c’est assez sympa, et puis, l’avantage est qu’il y a des chevaux et des avions qui montent et descendent, ce n’est pas statique », remarque de son côté Sarah aux côtés de sa fille de 3 ans, quelques minutes et quelques tours après. « Il va falloir que je négocie pour sortir », sourit-elle au pied du carrousel, dont le modèle actuel a été installé dans les années 2000. Créé pour commémorer le centenaire de la mort de Jules Verne, ses véhicules comme sa décoration s’inspirent de ses romans.

« L’avantage de celui-ci en particulier est que c’est la même boite que le manège du centre commercial, je peux utiliser les tickets d’ici pour y aller, poursuit cette habitante de Nanterre venue ce jour-là dans son agence bancaire. Si, la semaine prochaine, il se met à pleuvoir, c’est sûr qu’on ne va pas aller là, on va rester au centre commercial. »

A la Défense, l’entreprise Doll 2000 est implantée depuis 1981 à l’intérieur des 4 Temps, et depuis 1991 sur le parvis.

Géomètre de formation, commerçant dans une autre vie, le guichetier de presque 64 ans travaille sur le parvis depuis 1995. « Ce qui compte, c’est les enfants, et ils sont toujours contents, ils sont nature », lâche-t-il des petits clients de son dernier métier, que les parents peuvent accompagner gratuitement dans le manège, tient-il à préciser. Présent cinq jours par semaine dans sa petite cabine aux couleurs du carrousel, il observe les variations massives de la fréquentation, et donc du chiffre d’affaires.

« Ce n’est jamais pareil, entre juillet, août, et janvier, février, les pires mois de l’année, la différence est énorme ! », fait noter Said Aoutia de sa clientèle, qui peut aussi être multipliée par dix ou plus en fonction du jour et de l’heure. « Le samedi, avec le centre commercial, il y a une forte affluence, comme les jours fériés, et en journée, c’est plutôt vers 16 h ou 16 h 30 que ça se remplit », précise-t-il.

Hors de ces horaires où parents et enfants ont tendance à être beaucoup plus présents, « ce sont les gens qui ont déjà acheté les tickets, on va dire que ce sont nos abonnés », s’amuse-t-il des quelques rares enfants présents en cette fin de matinée. Quelques touristes passent aussi, mais selon lui en nombre bien plus réduit qu’il y a quelques années dans le quartier, eux qui composaient alors la moitié de la clientèle en été.