Jeudi 5 septembre, le maire de Nanterre a signé un arrêté « interdisant l’utilisation de glyphosates sur le territoire de la commune ». Il la justifie par « la haute dangerosité de ces produits pour l’homme et l’environnement » (les autorités sanitaires française et européenne ne le considèrent pas cancérogène, Ndlr), et rappelle la suppression de l’usage des désherbants par la commune un an avant l’obligation légale (décidée en 2017 pour les collectivités, Ndlr).

Il l’assume aussi comme un « soutien » aux élus ayant déjà pris ce type d’arrêtés, attaqués par l’Etat devant la justice. Le maire Patrick Jarry (DVG) « s’associe à cette mobilisation pour obtenir une évolution de la législation nationale, en démontrant la responsabilité et l’exemplarité des collectivités », indique le communiqué de presse diffusé dans la foulée de la signature de l’arrêté.

La municipalité souhaite conclure des conventions avec « l’ensemble des propriétaires d’espaces verts susceptibles d’utiliser des produits de ce type », précise-t-elle. Evoquant les bailleurs sociaux, les entreprises, la SNCF ou la RATP, elle y demandera qu’ils s’engagent « à renoncer aux produits phytopharmaceutiques dangereux ».