Un arrêté symbolique. Le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski (LR), a signé un arrêté municipal interdisant l’utilisation du glyphosate sur toute la commune. D’autres pesticides sont aussi concernés par ce bannissement décidé au nom de la santé des habitants (les autorités sanitaires française et européenne ne le considèrent pas cancérogène, Ndlr). Courbevoie suit ainsi sa voisine Nanterre.

Cela fait suite à une polémique autour d’un arrêté similaire signé par le maire de Langouët (Ille-et-Vilaine). Cet été, ce dernier s’est vu suspendu par le tribunal administratif de Rennes. Courbevoie est concernée par l’épandage de glyphosate notamment via les épandages de la SNCF pour désherber ses voies. Par contre, la loi proscrit l’utilisation du glyphosate par les collectivités depuis 2017, comme par les particuliers depuis le début de l’année.

Dans l’arrêté pris à la mi-septembre, il est spécifié que les « autres substances contenant des perturbateurs endocriniens » sont aussi proscrites « jusqu’à nouvel ordre ». Les policiers municipaux seront autorisés à poursuivre tout contrevenant, mais aucune sanction n’a été précisée.