Le 2 juillet dernier, la médiathèque musicale de Nanterre a fermé ses portes. Une décision qui s’inscrit dans la volonté de la Municipalité de restructurer son réseau de médiathèques. Ce choix n’est cependant pas du goût de tout le monde : la CGT Mairie de Nanterre a réagi à cette fermeture dans une lettre ouverte cinglante, critiquant la volonté de la Ville de vouloir faire des « économies » en fermant la médiathèque et, surtout,
« en supprimant les quatre postes qui lui étaient rattachés ».

« Nous souhaitons vous interpeller, lectrices, lecteurs, sur les conséquences de la suppression de ces postes dans un contexte où notre activité ne cesse de croître et où nos effectifs se trouvent déjà en dessous des préconisations nationales », alarme le syndicat. Ces derniers dressent également une liste de revendications, parmi lesquelles le « maintien des 48 postes de bibliothécaires », le « pourvoi sans délais des postes vacants », ou encore « l’arrêt de la dégringolade de nos budgets d’acquisitions ».

L’élue à la culture, Lucie Champenois, a tenu à répondre dans un communiqué au nom de la Municipalité. Elle a rappelé la volonté de la Ville de moderniser le réseau des médiathèques, avec une « automatisation des prêts », le développement d’un « système de navettes pour transporter les ouvrages entre les différents lieux de lecture », ainsi que la construction d’une nouvelle médiathèque « à proximité de la gare de RER de Nanterre-Ville » et le déploiement d’un « projet musique au sein du réseau de médiathèques, parallèlement à la fermeture de la médiathèque musicale ».

Ce projet doit également répondre à la « baisse importante » du nombre des usagers emprunteurs : la Ville annonce une baisse de 40 % entre 2015 et 2019. « Dans ce cadre, le choix qui a été fait est celui d’équipements de proximité maillant le territoire et permettant au plus grand nombre de bénéficier de l’offre de lecture publique », conclut l’adjointe au maire.

CREDIT PHOTO : LA GAZETTE DE LA DEFENSE