Depuis le début du mois de mars, où que vous alliez en Île-de-France, le trajet ne vous coûte pas plus de 5€. Un bouclier tarifaire a en effet été mis en place par la RATP, limitant même le prix d’un trajet à 4€ en achetant un carnet de 10 tickets.

Cette mesure était promise par la présidente de Région et aujourd’hui candidate LR à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse. Les voyageurs ne possédant pas de passe Navigo peuvent ainsi se rendre n’importe où en Île-de-France à moindre frais, alors que le prix d’un ticket, à l’unité, pouvait parfois tutoyer les 8€. Les prix des billets inférieurs à ce tarif restent cependant inchangés, tout comme les billets au départ ou à destination de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, ainsi que les trajets en bus.

Selon Île-de-France Mobilités, cette mesure a nécessité un investissement de 35 millions d’euros. Un effort qui pourrait convaincre de nouveaux usagers de laisser tomber leur voiture pour les transports en commun, alors que le prix du carburant ne cesse de grimper en flèche depuis plusieurs semaines.

Ce mois de mars 2022 devait également marquer la disparition totale du célèbre ticket t+ en carton dans les stations franciliennes. Mais le calendrier a été quelque peu bouleversé par une pénurie mondiale, affectant l’approvisionnement en puces électroniques. Ces dernières sont en effet nécessaires à la fabrication des passes « Navigo Easy », voués à remplacer les tickets.

Leur suppression doit se faire en plusieurs étapes. La première a déjà eu lieu au mois d’octobre 2021 : les tickets ne sont plus disponibles à la vente dans une centaine de gares à Paris et sa région. L’extension de cette mesure à 176 stations supplémentaires est, quant à elle, retardée. Au même titre que la disparition définitive du ticket en carton. Celle-ci devrait finalement avoir lieu en fin d’année 2022, à moins que la pénurie persiste plus longtemps que prévu.

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