Basique. Voilà un mot qui sonne très juste aux oreilles des fans d’Orelsan. Pour certains d’ailleurs, ce mot leur a fait connaître le rappeur français puisqu’il s’agit du premier single de son album solo La fête est finie, qui est sorti en 2017, après six ans sans projet solo. Pourtant, le phénomène Orelsan naît bien avant cette date. Son tout premier projet Perdu d’avance sort en 2009.

Depuis, l’artiste a réalisé trois autres opus dont le dernier, Civilisation, a été révélé le 19 novembre 2021. Cet album connaît un grand succès dès ses débuts (il est certifié disque de platine dès la première semaine de sa sortie). Deux singles en ont déjà été extraits : L’Odeur de l’essence, et plus récemment La Quête, dont le clip, révélé le 3 mars dernier, montre la créativité de l’artiste : il a été réalisé uniquement à partir de pâte à modeler, et en utilisant la technique du « stop motion ». Au fil de sa carrière, Orelsan a inscrit son nom en majuscules au sein du patrimoine musical français.

Ses différentes réalisations lui ont valu de nombreuses récompenses, et notamment aux dernières Victoires de la Musique, où il était nommé dans quatre catégories et a remporté trois distinctions : artiste masculin, chanson originale et création audiovisuelle de l’année. Il s’agit, pour cette dernière récompense, de la mini-série Montre jamais ça à personne, réalisée par le frère d’Orelsan Clément Cotentin, qui retrace la vie du rappeur et est sortie sur la plateforme Amazon Prime Video.

Aujourd’hui, Orelsan repart en tournée. Sa série de concerts se terminera en apothéose à la Paris La Défense Arena le 9 décembre prochain (à 20  h), après être passée dans les différentes salles de France, mais également en Belgique et en Suisse. La billetterie est d’ores et déjà ouverte sur le site parisladefense-arena.com, mais pour les fans du rappeur, il faut faire vite car plusieurs dates de la tournée ont affiché « complet » très rapidement.
Le prix des places oscille entre 40 euros en fosse et 90 euros en catégorie « Parterre Or Assis ».

CREDIT PHOTO : HELENE BRASSEUR