Cinq ans après le drame, la nourrice du petit Augustin va être jugée devant un tribunal d’assises, révèle Le Parisien dans un article du vendredi 6 novembre. En 2015, le petit Augustin, dix mois, dont elle avait la garde, est décédé à l’hôpital Necker, à Paris, après deux longues semaines d’hospitalisation.

« C’est sa nounou qui avait contacté les parents, un après-midi de novembre, pour les prévenir qu’« Augustin avait fait un malaise ». Très vite, les médecins de l’hôpital avaient diagnostiqué un syndrome du bébé secoué », rappelle le quotidien dans son article. Ce syndrome, provoqué par des secousses trop violentes infligées aux nourrissons, peut avoir des conséquences neurologiques ou comportementales dramatiques mais aussi tout simplement amener au décès du bébé.

Si la procédure est si longue, c’est parce que la cause de la mort du bébé est réfutée par l’assistante maternelle et son avocate, qui arguent que « certains scientifiques remettent en cause la façon dont est posé le diagnostic et pointent des preuves scientifiques insuffisantes », indique Le Parisien. Les deux parties habitent d’ailleurs toujours à Montrouge, à quelques mètres l’une de l’autre. 

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.

PHOTO : ILLUSTRATION / LA GAZETTE DE LA DEFENSE