Sept ans après le drame, le procès de l’assistance maternelle accusée « de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » vient de débuter. Sous sa garde, un bébé de dix mois avait trouvé la mort.
Elle affirme n’avoir jamais secoué le petit Augustin. Le 24 novembre 2015 vers 8 h 30, relate Le Parisien, l’assistante maternelle de 61 ans a accueilli chez elle, comme chaque matin depuis cinq mois, ce bébé de dix mois. Les parents du petit Augustin n’ont jamais récupéré leur fils. La nourrice, agréée depuis 1999, a appelé les secours à 13 h 14. Le bébé a rapidement été hospitalisé, dans le coma. Augustin est décédé, deux semaines plus tard, à l’hôpital Necker.
Les experts ont bel et bien conclu au syndrome du bébé secoué. Les médecins ont relevé des hémorragies rétiniennes que l’on retrouve chez « 65 à 95 % des enfants qui ont été secoués ». Mais la nourrice est formelle : le bébé, né prématurément, n’allait pas bien depuis un jour ou deux. « Elle estimait qu’il souffrait d’un retard psychomoteur », raconte le quotidien.
Le procès, qui a débuté ce lundi 12, dira si, oui ou non, l’assistante maternelle est responsable de la mort du nourrisson. Le verdict est attendu en fin de semaine.
