Un père de famille était à la barre du Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre mardi 5 novembre dernier pour demander une modification de son contrôle judiciaire. Accusé de violences conjugales sur sa femme enceinte au début du mois de septembre, il sera jugé en février prochain. Pour l’instant, le trentenaire habitant à Gennevilliers a l’interdiction d’entrer en contact avec son épouse, ses deux enfants et son nouveau-né. Sa demande a été rejetée.

« L’audience est prévue incessamment sous peu », estime la procureure au tribunal de Nanterre mardi 5 novembre. Elle requiert un maintien du contrôle judiciaire de l’homme accusé de violences sur sa compagne enceinte. Le trentenaire, père de deux autres enfants, n’a pas pu assister à la naissance de sa petite fille au mois de septembre et sera jugé en février prochain.

« Les enfants ne sont pas concernés par ces violences, plaide son avocat. Il a fait tout ce qu’il pouvait faire. » Le prévenu a en effet suivi son contrôle judiciaire à la lettre. Malgré la plaidoirie de l’avocat de la défense, le tribunal rejette la demande du trentenaire en évoquant « l’absence de l’accord de [sa] femme ».

RAPPEL
Les condamnations en première instance ne sont pas définitives puisque susceptibles d’appel. Jusqu’à leur condamnation définitive, les prévenus sont donc toujours présumés innocents.

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