Les soignants du service gériatrie du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nanterre n’en peuvent plus. Tout l’été, ils ont dû selon eux travailler en sous-effectif, comme chaque année. Cette fois cependant, l’équipe a alerté la direction sur ses conditions de travail déplorables, a révélé Le Parisien le lundi 26 août.

Les « surcharges de travail » épuisent « moralement et physiquement » les membres du personnel. Six infirmiers doivent s’occuper d’une trentaine de malades, âgés de plus de 75 ans et parfois atteints de démence. De son côté, la CGT pointe du doigt les absences pour « des arrêts maladies, des accidents du travail et des congés » et affirme au quotidien que de nombreux membres du personnel déjà présents cherchent à partir.

« Il y a au moins une quinzaine de fois où les intérimaires ne se sont pas présentés, explique une infirmière dans les colonne du Parisien. Une fois, une jeune fille est venue pour un remplacement et quand elle a vu qu’elle était seule pour deux étages avec 40 patients, elle est repartie […]. La situation est gravissime. » L’Agence régionale de santé (ARS), qui finance le Cash, affirme essayer de recruter des soignants pour le pôle.