Le toit de la Grande arche est consacré au travail de Yann Arthus-Bertrand, depuis le 28 juin dernier, et ce jusqu’au 1er décembre prochain. Ainsi, il est possible de découvrir tous les jours de 10 h à 19 h plus de 250 clichés pris par ce fervent défenseur de l’environnement, depuis son premier travail au long-cours auprès des lions du Kenya dans les années 1980 jusqu’à son plus grand succès : la Terre vue du ciel.

Yann Arthus-Bertrand a consacré sa vie à l’observation de la nature et de ses facettes à travers son objectif. Parti avec sa femme observer les lions au Kenya, le photographe doit financer son voyage en conduisant des montgolfières : c’est ainsi qu’il réalise l’importance de prendre des photos depuis le ciel. Selon lui, cette prise de hauteur permettrait de mieux se représenter l’impact de l’homme sur son environnement.

La conférence pour le climat de Rio en 1992, fait office de point départ à son projet pharaonique la Terre vue du ciel. Le pari est pris, Yann Arthus-Bertrand veut parvenir à « faire un état des lieux du monde avant l’an 2000 », rappelle le communiqué de l’exposition.

Le photographe Yann Arthus-Bertrand continue d’alerter sur les questions climatiques avec cette exposition qui retrace thématiquement toute sa carrière.

Cette exposition a pour objet de définir l’héritage environnemental qui sera laissé aux générations futures, et pointer la responsabilité de l’homme malgré des « signaux d’alarmes [qui] se multiplient ». La rétrospective, mise en scène par la fille du photographe, Catherine, veille également à l’héritage de son père.

Ce dernier se compte en milliers de photos et de nombreux films documentaires. Cinq d’entre eux sont par ailleurs diffusés dans un auditorium attenant à la salle d’exposition, dont Home (2009) son premier documentaire après la série « Vue du ciel » et plus récemment Human  (2015).

Lors de la réalisation de ces ouvrages, Yann Arthus-Bertrand est conscient de l’impact écologique de ses déplacements et des moyens mis en œuvre. Le photographe a donc pensé la mise en place d’initiatives de reforestations à l’aide de sa fondation Goodplanet afin que ses projets aient été « compensé carbone ». Les informations et tarifs de l’exposition sont disponibles sur le site internet lagrandearche.fr

CREDIT PHOTO : Quentin Jumeaucourt