Mieux manger, se détendre en jardinant, ou débattre du futur de la société. Pour sa dixième édition, le festival communal de Nanterre dédié à « l’écologie du quotidien » met les petits plats dans les grands. Ecozone débute ce samedi 18 mai par un « grand marché écologique » d’environ 140 stands, proposé au parc des Anciennes mairies.

La municipalité, elle, espère bien réunir à nouveau les 6 000 visiteurs de la précédente édition. Jusqu’au 24 mai, au-delà de la principale attraction du festival constituée par le marché du parc des Anciennes mairies, ateliers, visites, débats, conférences et activités en tous genres vont se succéder autour de l’écologie dans son sens le plus large.

La municipalité espère bien réunir à nouveau les 6 000 visiteurs de la précédente édition, pour ce festival qui débute ce samedi 18 jusqu’au vendredi 24 mai.

Les circuits courts et la récupération sont mis en avant à travers diverses animations. Samedi 18 mai au marché, le stand des espaces verts municipaux propose de distribuer son compost ainsi que les bulbes retirés des massifs à qui vient avec ses sacs. Le Centre communal d’action sociale permet d’échanger une ampoule incandescente usagée contre une ampoule neuve à Led, moins consommatrice d’énergie.

Toujours samedi, place Gabriel Péri, un « troc jeunes » permet un « échange de biens divers entre les jeunes sans intervention de monnaie. Le dimanche 19 mai, les associations la Rustine de Nanterre et Consommer et échanger autrement à Nanterre proposent respectivement une bourse aux vélos ainsi qu’une « trocante verte ». Cette dernière permet de déposer « livres, CD, DVD, vaisselle, ustensiles de cuisine, vêtements, jouets  » selon un principe d’échange : « Venez apporter un objet, repartez avec un autre. »

De grandes conférences-débats sont également organisées dans le cadre du festival. Samedi 18 mai à 16 h 45 , les curieux pourront échanger avec les élus de la commune sur l’interdiction des véhicules les plus polluants, alors qu’approche la mise en place d’une Zone à faibles émissions (ZFE) en Île-de-France. Vendredi 24 mai, à 20 h à l’Agora, le créateur du collectif Zéro waste Nanterre et l’autrice du blog Anne et le zéro déchet se demanderont justement s’il est possible de parvenir au « zéro déchet ».

Enfin, côté balades et visites, une balade est organisée dans la ville le samedi 18 mai à 16 h, avec commentaires historiques de la Société d’histoire de Nanterre. Le lendemain dimanche, les serres municipales sont ouvertes au public de 10 h à 17 h, les visiteurs pourront bénéficier des conseils des jardiniers communaux, comme participer à des ateliers bouture, rempotage et fabrication de terrarium. Mercredi 22 mai, une balade en compagnie d’animaux est aussi proposée au départ du théâtre des Amandiers à 13 h 30, l’occasion d’échanger « sur l’éco-pâturage, la transhumance et la présence de l’animal en ville ».

Nanterre « première ville d’Île-de-France productrice d’énergie renouvelable » ?

La mairie de Nanterre n’est pas peu fière de son bilan en matière de baisse des consommations d’énergies fossiles, « douze ans après la signature du premier plan climat territorial », est-il indiqué dans la dernière édition du magazine communal. La municipalité avance notamment une baisse de 29 % de « l’empreinte carbone liée à la consommation d’énergie du patrimoine communal » entre 2011 et 2017, ainsi qu’une réduction de 33 % des émisions de CO2 de son parc automobile suite à l’achat d’une soixantaine de véhicules électriques.

« Nous avons incontestablement marqué des points dans les domaines sur lesquels la Ville peut agir directement », se félicite Jean-Paul Ciret, l’adjoint délégué à l’environnement. « Nanterre est aujourd’hui la première ville d’Île-de-France productrice d’énergie renouvelable », conclut-il en évoquant les installations de panneaux photovoltaïques réalisées ces dernières années sur certains équipements communaux, à l’instar des plus de 1 400 panneaux implantés l’an dernier sur le complexe sportif Maurice Thorez.

ILLUSTRATION : LA GAZETTE DE LA DEFENSE