C’est un juge d’instruction Rennais qui, au terme d’une enquête sur les pratiques de ce policier rattaché à l’office central de répression du trafic illicite de stupéfiant (Ocrtis) relève un deuxième dérapage de la part de l’homme, également entendu pour ses relations troubles avec l’un de ses indicateurs, rapporte le journal Le Monde.
L’enquête sur ce policier, qui intervient deux mois après la mise en examen de François Thierry, le patron de l’Ocrtis pour ses méthodes contestées de gestion des informateurs, fait tâche : il est soupçonné d’avoir géolocalisé le portable donné par son indic’, rendant possible une expédition punitive en région parisienne et un enlèvement à Marseille.
C’est toutefois dans le cadre de cette affaire que la police des polices tombe sur un bornage demandé sur le téléphone de l’épouse par l’un des collègues de l’homme en cause. Les deux hommes plaident « l’erreur » : le policier aurait recopié le mauvais numéro, inscrit sur un post-it sur leur bureau. Le magistrat n’a toutefois pas été convaincu par cette version, et a fait remonter l’information : le parquet de Nanterre est saisi.
