C’est une bien macabre découverte qu’a fait ce batelier, le 22 avril dernier : une valise flottant dans la rivière près de Neuville-sur-Oise (Val d’Oise) contenait le corps sans vie de Marie-Alice Dibon, originaire de Puteaux âgée de 53 ans. Sa disparition avait été signalée par l’un de ses amis le 19 avril, et elle avait officiellement été déclarée disparue la veille, rapporte le Parisien.

Le journal rapporte qu’un important dispositif a été mis en place par les forces de l’ordre pour empêcher les curieux de s’approcher des rives, aux abords de la rue du Pont. La police et ses équipes scientifiques ont dû se dépêcher pour faire les premières constatations. Une autopsie en bonne et due forme a eu lieu le 24 avril par l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN).

Une fois identifiée, les investigations ont poursuivi leur cours et une instruction judiciaire a été ouverte sur la qualification d’« homicide volontaire contre X ». Les causes de la mort de Marie-Alice Dibon seraient connues mais n’ont pour l’instant pas été révélées par le parquet de Pontoise.

Originaire de Puteaux, Marie Alice Dibon était franco-américaine, titulaire d’un doctorat et d’un DESS en pharmacie industrielle. Elle intervenait dans les médias sur les thèmes de l’industrie cosmétique, et avait plusieurs fois publié dans le magazine spécialisé Global cosmetic industry.

Elle intervenait, selon la fiche de renseignement qu’elle avait rempli sur l’annuaire féminin expertes.fr, sur « la biotechnologie et les industries de la beauté sur du développement stratégique, de la communication scientifique basée sur l’étude concomitante des sciences et des grands courants sociétaux, et le développement de startups innovantes (sciences de la vie) ».

Elle était une spécialiste du microbiote cutané, en tant qu’experte  des tendances scientifiques et de leur influence sur les industries de la beauté en particulier, compétences qui lui avaient permis de fonder Alice Communication Inc, société américaine spécialisée dans la communication scientifique. L’enquête se poursuit pour identifier le responsable du décès de la victime, la police de Versailles est en charge de ­l’enquête.