Patrice Quarteron tente d’accéder au plateau de TPMP pour confronter Booba
Le boxeur thaï voulait régler ses comptes avec le rappeur. Il est venu le chercher le 5 mars alors qu’il était en tournage dans l’émission de Cyril Hanouna.
« Dernier avertissement avant qu’on force la porte ». Scène surréaliste, à Boulogne-Billancourt, avenue Jean-Baptiste Clément, devant l’entrée principale de la Canal Factory où est enregistrée l’émission Touche pas à mon poste. Le boxer thaï Patrice Quarteron, champion du monde de la catégorie poids-lourd en 2008, s’est rendu devant les locaux de la production à Boulogne-Billancourt, mardi 5 mars, lors de l’émission TPMP, sur camion-plateau, muni d’un mégaphone… pour exhorter le rappeur Booba à sortir et… « s’expliquer ». Les deux hommes entretiennent une rancune réciproque depuis plusieurs années, via réseaux sociaux, chanson et médias interposés.
Le boxer fait partie de la longue liste des détracteurs du rappeur. Mais contrairement à Kaaris, (rappeur avec qui Booba a un contentieux, avec lequel il s’est battu à Orly et à qui il propose un combat dans un « octogone », Ndlr), Patrice Quarteron a décidé d’aller directement à la rencontre de celui qui se fait surnommer « le Duc du Boulogne ». Ce dernier n’est pas allé le confronter.
« C’est une opération de débusquage », a expliqué le boxeur au Parisien. Pour l’ancien champion du monde de boxe thaï, le rappeur serait « une caricature des cités, d’où il n’est même pas originaire ». Ajoutant qu’« à cause de lui, plein de jeunes prônent l’anti-France, et je ne supporte plus ça ». « Depuis quelque temps il me cherche, il me clashe. J’ai voulu lui donner une petite leçon. A chaque fois qu’ils s’en prendra à moi, je serai là, et à chaque fois plus fort », a-t-il terminé, menaçant.
Accompagné de plusieurs hommes, le boxer thaï a réussi à s’introduire dans les locaux de l’émission, mais a été arrêté par les vigiles de sécurité, qui ont dû appeler la police. « Ils ont quitté les lieux sans incidents, tout en ayant pris des images qu’ils ont largement diffusé sur les réseaux sociaux. Tout le monde a pu quitter les lieux aux alentours de 23 heures », précise une source policière.
