Une partie des engagements de la charte proposée aux collectivités par l’association Réseau environnement santé, votée à l’unanimité par les élus au dernier conseil municipal, lundi 28 janvier dernier, sont déjà remplis par la mairie de Courbevoie. Les perturbateurs endocriniens « peuvent interférer avec le système endocrinien et induire ainsi des effets délétères » d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’usage de tout produit phytosanitaire pour l’entretien des espaces verts est ainsi banni depuis plusieurs années, « bien avant l’interdiction légale », précise la mairie sur son site internet. Dans les crèches, elle « promeut l’usage de bonnes pratiques comme l’utilisation de produits d’entretien naturels ».
Selon la charte, il lui faudra développer « la consommation d’aliments biologiques » dans ses structures « en interdisant l’usage de matériels pour cuisiner et chauffer comportant des perturbateurs endocriniens ». Enfin, elle devra interdire ses derniers au sein de ses marchés publics et informer les habitants de ses progrès chaque année.
