Plus de deux mois après la diffusion de la vidéo montrant l’interpellation de 151 jeunes placés à genoux les mains sur la tête, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nanterre, indique Le Monde ce vendredi 15 février. Selon les informations du quotidien du soir, l’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

Le 5 février dernier, l’avocat de plusieurs familles, du syndicat lycéen UNL, du syndicat enseignant Sud éducation et SOS Racisme, Arié Alimi annonçait le dépaysement des plaintes déposées à Versailles au tribunal de Nanterre. Une vingtaine de plaintes ont pour l’instant été collectées par l’avocat.

Concernant la saisie de l’IGPN, Arié Alimi s’est dit dans les colonnes du Monde, « dramatiquement effaré qu’il n’y ait pas eu d’enquête judiciaire ouverte depuis deux mois ». Il a ainsi dénoncé un « mépris » envers les victimes et les parties civiles.