Après le succès de ses trois premières éditions, ce festival annuel de théâtre amateur revient pour divertir. La programmation amène à découvrir des pièces humoristiques qui se joueront dans la « salle bleue » du Centre événementiel et proposées par des compagnies qui rivaliseront de talent. La marraine du festival 2019 est Virginie Lemoine, comédienne, auteure et metteuse en scène.

La première journée du festival débutera vendredi 25 janvier, pour une cérémonie d’ouverture, puis, à 20 h 30 place aux pièces de théâtre avec : Le béret de la tortue, de Jean Dell et Gérald Sibleyras, par le collectif théâtral de Courbevoie. Une comédie décapante sur les aléas de la cohabitation, entre trois couples que tout oppose, qui louent une villa au bord de la mer pendant les vacances. Révélations, quiproquos, médisances et autres règlements de compte vont venir pimenter cette semaine de vacances, qui se terminera par un dîner explosif, pour le meilleur et pour le rire.

Le 26 janvier, pour la seconde journée du festival, trois pièces seront interprétées dans la « salle bleue ». Ouz le village, de Gabriel Calderón, ouvrira le bal à 14 h, et sera jouée par le collectif le Safran (pièce déconseillée aux moins de 12 ans). Dans le village d’Ouz, Grace, mère de famille exemplaire et fidèle croyante, entend soudain Dieu lui ordonner de tuer l’un de ses enfants pour prouver sa foi. Après avoir dit oui, reste à savoir lequel et comment. Armes, sang, manipulation, transgression, révélation… plus de pudeur, plus d’innocence.

Ensuite, à 17 h 30, place à La valse du coucou, de Jean-François May, par la compagnie Stardust théâtre. « Jean-Pierre, qui se dit comédien, rencontre Léon, qui ne dit pas grand-chose. Où sont-ils ? On l’apprendra assez vite, indique le communiqué de l’évènement. Que veulent-ils ? Qu’on les aide, qu’on les écoute. Ils vont avoir besoin l’un de l’autre et se raconter leurs secrets. Et de leur bouche sortiront comme par miracle des répliques célèbres du théâtre et du cinéma qui les aideront à exprimer ce qu’ils sont, ce qu’ils ressentent ».

La pièce de 21 h, Tout le monde s’aime trop, de Matthieu Gautier, sera jouée par la compagnie En bonne compagnie. Une comédie moins centrée sur l’amour que sur l’idée que l’on s’en fait. L’année 1969, celle de la libération des mœurs sera au cœur de l’intrigue, et le professeur Martin se penchera sur la question pour rétablir un peu d’ordre dans cette jeunesse « yéyé ».

Pour la journée de clôture du festival, dimanche 27 janvier, deux pièces seront à l’honneur. A 14 h : Une semaine… Pas plus, de Clément Michel sera interprétée par la Divine comédie. Paul fait croire à Sophie que son meilleur ami Martin, venant de perdre sa mère, va venir s’installer quelques temps chez eux. Il veut en réalité la quitter, pensant que ce ménage à trois fera exploser leur couple. Martin, pris au piège, accepte. Mais ce sera « une semaine… pas plus ». Démarre alors un ménage à trois totalement explosif.

A 17 h 30, ce sera au tour de La nuit des rois, de William Shakespeare par les Jeux dits de La Bruyère. L’intrigue se déroule en Illyrie, pays imaginaire dans la pièce, mais également pays réel du temps de Shakespeare : il s’agit de la côte dalmate très découpée (d’où le naufrage), alors sous la domination de Venise (d’où les noms italiens) et où règne l’insécurité (d’où les navires pris d’assaut et la suspicion vis-à-vis d’Antonio).

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