SNCF : la ligne L bloquée suite au déraillement d’un train
Une rame vide de Transilien a déraillé près de la gare de Pont-Cardinet mercredi dernier. Il a fallu près d’une journée à la SNCF pour rétablir le trafic.
Incident peu banal, mercredi matin : une rame vide de la ligne L sortant de la gare de Pont-Cardinet a déraillé. Si aucune victime n’est à déplorer, le déraillement a bloqué une partie du trafic autour de la gare Saint-Lazare ainsi que des retards en cascade. Le lendemain, la SNCF donnait quelques informations supplémentaires, après avoir évoqué une « panne » la veille.
A 15 h 34, mercredi 28 novembre, le compte Twitter de la ligne L de la SNCF se fend d’une annonce laconique : « Le trafic est fortement ralenti sur l’ensemble de la ligne. Fin des ralentissements estimée à 16 h 00. Motif : panne d’un train à Pont-Cardinet. » En réalité, il faudra attendre jusqu’au lendemain pour circuler entre gare Saint-Lazare et la Défense.
Le tweet publié par la SNCF n’a pas manqué de faire réagir la CFDT cheminots Paris-Saint-Lazare. « Une panne est un euphémisme, c’est un déraillement en bonne et due forme, commente le syndicat de façon cinglante, 6 min plus tard, toujours sur le réseau social. Courage aux usagers impactés ainsi qu’aux collègues qui procèdent au relevage de la rame et aux réparations des installations. »
Est-ce le syndicat qui a été la cause d’une légère adaptation des termes employés ensuite par la SNCF pour informer les usagers ? L’entreprise ferroviaire communique en effet dans un second temps sur une « sortie de voie d’une rame sur site de garages à Pont-Cardinet ». Le trafic est ensuite interrompu de 16 h à 20 h 30 : le déraillement bloque tous les trains qui sortent du « garage à trains » de Pont-Cardinet.
Un peu plus d’une heure après le déraillement, les internautes partagent leur mécontentement sur Twitter, comme souvent en de pareilles situations. « Même si c’était un service gratuit, ce serait inadmissible mais là je paie plus de 75 euros par mois. ! », s’exclame un usager, tandis qu’un autre interroge : « Comment se fait-il qu’un train sorti de sa voie cause autant de désagrément et sur si longtemps ? »
« Le train sorti de sa voie se situe en partie sur une voie où circulent les trains voyageurs, ce qui empêche les circulations, lui répond la SNCF. La procédure d’évacuation implique de nombreuses mesures de sécurité. » Les opérations de remise sur les rails ont finalement duré jusqu’au lendemain. La circulation entre Paris Saint-Lazare et la Défense est donc restée interrompue dans les deux sens jusqu’à 10 h 30 jeudi.
