« Les entreprises sont à saturation », titre un récent communiqué de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Elle a souhaité y « réaffirmer » sa position quant à l’hypothèse d’une gratuité des transports en Île-de-France, demandée par certains élus franciliens, dont la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), et rejetée par le conseil régional d’Île-de-France mené par Valérie Pécresse (LR).

« La gratuité générerait un manque à gagner de 3,3 milliards d’euros annuels, qui serait alors reporté sur les contribuables franciliens », estime la CCI qui appuie la position de la Région. « Si le versement transport était à nouveau alourdi pour compenser la perte des recettes tarifaires, cela représenterait une hausse de 53 % de la contribution des employeurs au financement de l’exploitation des transports publics », avance la CCI après avoir fait ses calculs.

« Les entreprises sont déjà les premières contributrices au fonctionnement des transports franciliens dans une proportion bien supérieure à ce qu’elles financent dans les grandes métropoles internationales comme Londres ou New York », défend l’institution pour refuser toute nouvelle hausse.