Jeudi 2 juin, élus des assemblées départementales yvelinoises et alto-séquanaises se sont retrouvés à Versailles pour le conseil d’administration de l’établissement public interdépartemental (EPI) Yvelines-Hauts-de-Seine. À l’ordre du jour notamment, le rapport d’activités pour l’année 2021. Une présentation qui a été l’occasion pour le conseiller départemental du canton de Montrouge, Joaquim Timoteo, de déplorer une instance au périmètre restreint.

Dans un premier temps, la conseillère départementale du canton de Bonnières-sur-Seine Josette Jean (LR), a rappelé les actions menées dans le cadre des quatre compétences de l’EPI, à savoir l’archéologie préventive, la création de l’aménageur public Citallios, l’instruction et le suivi des agréments d’adoption et d’entretien et l’exploitation de la voirie interdépartementale.

Concernant cette première compétence, « au niveau opérationnel, l’année 2021 a été marquée par la fin de deux premières tranches de travaux relatives au projet de nouveau centre d’entraînement et de formation du club du PSG à Poissy », commente Josette Jean.

Pour la voirie, on trouve parmi les chantiers la « poursuite des travaux de réhabilitation du pont de Sèvres, […] l’achèvement des travaux de requalification de la RD 30 Poissy-Aigremont dans le cadre du Campus PSG », poursuit-elle. Elle a également souligné que la coopération interdépartementale dépassait le cadre de l’EPI, avec notamment la création du groupement d’intérêt public dédié à l’autonomie, l’ouverture du Foyer d’accueil médicalisé Patrick Devedjian ou encore « des actions de communication communes afin de promouvoir leurs activités économiques et la vie de leur territoire », précise-t-elle.

Ce sont justement ces actions qui font tiquer Joaquim Timotéo. « Sur les 50 pages qui constituent le rapport d’activités […] à peine huit d’entre elles sont consacrées aux activités à proprement parler de l’établissement public, réagit-il. […] L’essentiel des activités décrites ne s’inscrivent pas véritablement dans le périmètre d’actions de l’EPI et on ne voit pas très bien ce qu’elles y font si ce n’est renforcer encore le sentiment d’inutilité du montage qui a été obtenu par la création de l’EPI lui-même. »

En réponse, le président de l’EPI et du Département des Yvelines, Pierre Bédier (LR) reconnaît que l’ambition initiale de la fusion a été quelque peu freinée :
« Notons néanmoins que ce qui a été réalisé est quelque chose qui marche bien. En matière de voirie que n’a-t-on entendu : ça ne marchera jamais ! Ca n’a jamais aussi bien marché. Et nous partageons comme ça une technicité que nous n’avions pas individuellement. »

CREDIT PHOTO : LA GAZETTE EN YVELINES