Scène d’effroi le mardi 1er novembre, dans une résidence de Meudon-la-Forêt : José M., 53 ans, s’élance hors de son domicile « en chaussettes et les mains en sang », rapporte CNews. À la voisine qu’il croise, il répète « Appelez la police. J’ai tué ma femme », révèle Le Parisien. Les secours, prévenus par les voisins, découvrent en arrivant sur place, une femme blessée à l’arme blanche. Le couteau a notamment atteint son coeur et un de ses poumons. En arrêt cardio-respiratoire, elle est conduite en urgence absolue à l’hôpital Georges-Pompidou, dans le 15e arrondissement de Paris. Malheureusement, elle n’a pas survécu à l’agression. « Elle est décédée pendant le transport à l’hôpital », indique une source proche de l’enquête au ­Parisien.

L’arme du crime, un couteau de 15 cm brisé, a été retrouvée dans l’appartement meudonnais. Le principal suspect n’est autre que le compagnon de la victime. Un homme que ses voisins décrivent comme « adorable » et qui, à l’arrivée de la Police, avait fui les lieux. Il a été interpellé par la Brigade anti-criminalité (BAC) en fin de journée, non loin de là. Il avait en sa possession un morceau du couteau cassé. Placé en garde à vue, le suspect a été interrogé par le service départemental de police judiciaire. Il n’a pas nié son acte.

Tout serait parti d’une dispute futile, que les voisins ont raconté n’avoir pas entendue « malgré l’isolation très sommaire des logements », explique Le Parisien. Selon Cnews, les deux enfants du couple, de 17 ans et 10 ans, étaient présents. Ils avaient trouvé refuge chez des voisins juste après le meurtre. Deux jours après, José M. a été mis en examen pour « homicide volontaire par conjoint » et placé en détention provisoire. Selon l’association Noustoutes.org, ce féminicide serait le 109e depuis le début de l’année 2022. Depuis, à Carantec dans le Finistère, une 110ème femme a été tuée par son compagnon. Là aussi, deux enfants étaient présents, des petites filles de 8 ans et 11 ans. D’après Ouest France, le père de famille a assassiné sa femme et ses enfants avant de se donner la mort.

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