Le Pavillon des Indes a connu un destin similaire à son voisin suédois, dans le parc de Bécon (voir notre édition du 8 juin). Comme lui, il a été construit à l’occasion de l’exposition universelle de 1878 à Paris, mais cette fois par l’architecte anglais Caspar Purdon Clarke, à destination du prince de Galles qui deviendra roi d’Angleterre sous le nom d’Édouard VII.

Après avoir accueilli 16 millions de visiteurs sur le Champ de Mars, l’édifice est transporté jusqu’à Courbevoie en 1881, suite à son acquisition par le prince Georges Stirbey, propriétaire du Parc de Bécon. Il servira d’atelier à sa belle-fille, l’artiste peintre Georges Achille-Fould.

Le pavillon est par la suite devenu propriété de la Ville, en 1951. Sa rénovation lui permet désormais d’accueillir tous les ans, pendant 9 mois, un artiste sculpteur en résidence. De quoi donner de la visibilité à des jeunes artistes et favoriser leur insertion professionnelle.

Une exposition permanente y retrace également l’histoire du lieu, et plonge les visiteurs au cœur du contexte historique et culturel de l’époque.

CRÉDIT PHOTO ANCIENNE : ARCHIVES/VILLE DE COURBEVOIE

CRÉDIT PHOTO RÉCENTE : LA GAZETTE DE LA DÉFENSE