Vous vous êtes sûrement demandé ce que pouvait bien être cette immense construction trônant sur le parvis de la Défense. Après des semaines de construction, le mystère est levé. Le fameux pavillon en bambou abrite, jusqu’au 22 septembre, une exposition du photographe Sebastiao Salgado, baptisée « Aqua Mater ».
Cette collection de 42 photos inédites s’articule autour de la thématique de l’eau. À travers des clichés de ses voyages en Amazonie, Islande ou encore en Arctique, le photographe franco-brésilien nous met face « au bien commun le plus important sur notre belle planète », comme le souligne l’exposition.
Les paysages uniques et son noir et blanc caractéristique ne doivent pas éclipser la volonté de Sebastiao Salgado de sensibiliser le public : l’eau est une ressource rare, vouée à disparaître, et les clichés sont surtout là pour nous le rappeler.
Pour accompagner l’exposition, le photographe a énormément misé sur l’immersion avec l’ambiance qui enveloppe le public le temps de la visite. Une fois entré dans le pavillon, c’est le début d’une véritable expérience « sensorielle et spirituelle », comme le souligne l’équipe de l’exposition.
Une fois au cœur du pavillon, on s’imagine au milieu des immenses gratte-ciel du quartier d’affaires.
Outre la lumière tamisée, une composition musicale aérienne et relaxante de François Bernard accompagne les clichés de Sebastiao Salgado, poussant le dépaysement à son maximum. Des bruits d’ambiance tirés d’environnements tropicaux complètent le tableau, sans parler de la brume et des nombreuses bougies déposées ça et là.
Une fois au cœur du pavillon, on s’imagine au milieu des immenses gratte-ciel du quartier d’affaires. C’est justement ce contraste que recherchait Sebastiao Salgado pour présenter son travail, et qui l’a poussé à choisir la Défense comme lieu d’exposition.
L’expérience est accessible à tous les publics, du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. La réservation d’un billet en ligne est conseillée par l’équipe de l’exposition. Comptez environ une heure pour faire le tour de ces beautés du monde, comme une pause bien méritée loin du brouhaha et de l’activité fourmillante du quartier d’affaires.
