Qu’en est-il du projet de complexe sportif sur l’île de Puteaux ? Sans nouvelle depuis des mois, les amateurs de padel commençaient à s’impatienter. 14 terrains, accompagnés de 21 courts de tennis jouables toute l’année dans un centre géré par Urban soccer et la Fédération Française de Tennis, cela a de quoi faire rêver les sportifs putéoliens. Cependant, la crise sanitaire est passée par là. Comme rapporté par Padel Magazine, l’impact du Covid sur les deux dernières éditions de Roland-Garros s’est fait sentir, économiquement.

« Pour des raisons budgétaires, le projet de Puteaux a été abandonné, raconte Éric Largeron, élu à la FFT en charge du padel, à Padel Magazine. Reconnaissons aussi que pour le haut niveau, c’est en Espagne que ça se passe. Pour le Centre national d’entraînement, des pistes sont prévues, mais les bons joueurs et joueuses peuvent profiter des installations pour la préparation physique, les soins… »

Ces terrains de padel pourraient finalement sortir de terre dans l’actuel CNE à Paris.
Qu’en est-il du reste du projet ? Les autres terrains de tennis et de football verront-ils bien le jour sans encombre ? De nombreuses questions restent pour l’instant sans réponse, alors que la Ville de Puteaux, à l’heure où nous écrivons ces lignes, se refuse à tout commentaire sur le sujet.

S’il y a bien un chantier qui avance sur l’île de Puteaux, c’est celui des berges. Depuis plusieurs mois, la Ville plante des arbres afin de ralentir l’érosion des berges provoquée par les crues de la Seine. Cette action s’inscrit dans un projet global autour des berges, avec entre autres l’entretien du chemin de halage pour favoriser les balades, l’ouverture d’accès sur les terrains de sport en cas de crue, ou encore un projet d’assainissement des péniches.

« Dans le cadre de ce projet global sur les berges, nous saluons également le maintien des services à la population, salue Richard Clutier, actuel président de l’association des bateliers, dans le journal municipal. Nos habitats génèrent certaines contraintes qui, même si nous ne sommes pas forcément des experts, font que nous sommes les mieux placés pour apporter des solutions les moins coûteuses et les plus confortables pour nous ».

CREDIT PHOTO : ARCHIVES/LA GAZETTE DE LA DEFENSE