Une quarantaine de chanceux ont pu visiter, mercredi 18 septembre dernier, la Paris La Défense Arena à l’occasion de l’Urban week, proposée à l’initiative de Paris La Défense, l’établissement public gestionnaire et aménageur du quartier d’affaires. De la salle de spectacles aux salons en passant par les vestiaires des joueurs du Racing 92, les guides ont plongé les visiteurs dans les coulisses de la salle pharaonique pensée par Christian de Portzamparc pour le propriétaire du Racing 92, Jacky Lorenzetti.

Plusieurs salariés d’Engie, présents lors de la visite, sont manifestement subjugués par le bâtiment, tout comme deux retraités venus de Franconville (Val d’Oise) : « On n’a pas souvent la chance de voir des lieux aussi impressionnants », dit-elle. Un autre visiteur demande le chiffre d’affaires de la salle ayant nécessité plus de 350 millions d’euros pour sa construction : « On ne peut pas le dire ça », répondent aussitôt les guides.

De cette visite, il est possible de comprendre l’ampleur de la polyvalence de l’Arena, qui peut accueillir jusqu’à 40 000 spectateurs. « Au-delà du passage du terrain synthétique à la fosse de concert que nous réalisons en 10 h, toutes les salles sont modulables », précise dès le début Louis de Rivoyre, du service communication de l’Arena et en charge de la visite ce jour-là.

« Nous avons pour objectif 40 évènements grands publics par an » énumère Louis de Rivoyre, sans compter les conventions, salons et séminaires. 

Cette flexibilité a notamment été utilisée pour le match du Nanterre 92 l’année dernière contre l’Asvel de Villeurbanne. « L’Arena a été coupée en deux, il y avait donc trois tribunes et un écran géant de 1 400 m², le plus grand d’Europe, pour le match », précise le guide. Mais la force résiderait dans la capacité de l’Arena à organiser des séminaires et conventions. « Après le concert de Soprano, les dalles ne seront pas retirées car il y aura un salon dans la grande salle », explique Kelly Novak, chef de projet événementiel à l’Arena.

« Nous avons pour objectif 40 événements grands publics par an, sans compter les conventions, salons et séminaires. » énumère Louis de Rivoyre. Dernière en date, « une convention avec 2 500 personnes pour le compte d’IAD Immobilier (un groupe d’agences immobilières, Ndlr), avec autant de couverts, et pour d’autres conventions il y avait une fête foraine », vante le guide.

Avec huit salons, une salle polyvalente, la salle de presse et la fosse, tout serait possible pour les entreprises clientes de l’Arena. Lors du passage dans un des salons, le guide en profite pour vanter les mérites de la salle. « Nous avons des salons aux fenêtres occultables, donc Jay-Z et Beyoncé sont venus répéter leur concert du Stade de France à l’Arena pour éviter des fuites dans la presse », détaille Louis de Rivoyre.

Nouvelle direction à la Paris La Défense Arena

Paris La Défense Arena a changé de direction au début du mois. Le 2 septembre dernier, Dominique Serieys a pris ses fonctions de président directeur général, a révélé le jour même le magazine Stratégies. Ce recrutement « doit permettre à Paris La Défense Arena de franchir un nouveau palier deux ans après son inauguration en fanfare par les mythiques Rolling Stones », a ainsi déclaré Jacky Lorenzetti, propriétaire des lieux.

Dominique Serieys sera aux manettes de la plus grande salle de concerts d’Europe aux côtés du directeur général, Damien Rajot. Issu du sport automobile, Dominique Serieys a remporté le Paris-Dakar 1993 en tant que copilote de Bruno Saby. En 2001, le sportif a pris la tête de Mitsubishi motor sports, permettant à la firme de remporter jusqu’en toutes les compétitions sur lesquelles elle était engagée. Dominique Serieys a ensuite été directeur des rallyes France-Alsace, puis de la Fédération française de sports automobiles (FFSA) depuis 2013.