Comme bien d’autres établissements bancaires dont les activités de marché connaissent d’importantes difficultés, la Société générale, lors de la récente présentation de ses résultats annuels, a annoncé qu’elle allait mettre au régime sa Banque de financement et d’investissement (BFI), à hauteur de 500 millions d’euros dans le monde.

Le 22 février dernier, le Figaro révèle la teneur d’un document interne, évoquant deux scénarios possibles : dans tous les cas, 1 500 départs sont envisagés au total, soit 7,5 % de la masse salariale de la BFI, comprenant la suppression de 700 postes en France. « Tous les salariés, des traders aux vendeurs d’actions par exemple, sont inquiets, constate un observateur dans les colonnes du quotidien. Ils sentent que quelque chose va se passer et sont certains qu’il y aura de nombreuses suppressions de postes. »

Les salariés français seront forcément sollicités dans le cadre d’un plan social, et devraient toucher un mois de salaire par semestre d’ancienneté, avec une prise en compte « de la rémunération variable des deux dernières années d’activités » pour ceux qui y travaillent depuis plus de 20 ans.