Placés en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi, les deux hommes, âgés de 32 et 47 ans, nient avoir frappé quiconque, et assurent que la filiation des deux victimes leur était inconnue. Ils ont été déférés au parquet de Nanterre, et se sont vu notifier une convocation par procès verbal pour être jugés le 23 octobre prochain pour « violences en réunion ». La jeune fille avait été agressée jeudi soir, en sortant à 2 h 45 d’une soirée étudiante au bowling la Quille, à Nanterre.

Elle était revenue pour récupérer son manteau, lorsqu’une bagarre éclate. Son cousin est d’abord frappé à l’œil, puis deux hommes saisissent la jeune femme et la frappent au visage de coups de poings. En visite au Mondial de l’auto à Paris, Marine le Pen a dénoncé une « agression gratuite de deux jeunes d’une triste banalité », précisant par la suite « n’avoir aucun élément » sur l’affaire en cours auprès de l’AFP.

Morad Falek et Fabien Arakelian, les avocats des deux mis en cause, ont expliqué au Parisien que leurs « clients contestent avoir participé à une bagarre. Si leur responsabilité était établie, nul doute que le parquet les aurait fait juger en comparution immédiate, ce qui n’est pas le cas ».