Nous vous en parlions la semaine dernière, la nourrice du petit Augustin était jugée devant les assises la semaine dernière. L’enfant était mort à Montrouge, sous sa garde, en 2015. Il avait alors dix mois et neufs spécialistes avaient conclu à un syndrome du bébé secoué. Mais la nourrice, Nouria B., a toujours clamé son innocence.
Décrite pas de nombreuses personnes comme une nounou compétente et de confiance, la femme de 61 ans a finalement été acquittée par la cour d’assises des Hauts-de-Seine, le vendredi 16 décembre. L’avocat général avait requis 5 ans de prison, révèle Le Parisien, mais Me Noémie Saïdi-Cottier, l’un des avocats de Nouria B. a été formelle : « Il existe une controverse internationale indéniable, chez les savants, sur le syndrome du bébé secoué. »
Mais alors comment expliquer la mort du bébé ? Et si Nouria B. n’a pas secoué le petit Augustin, qui l’a fait ? À la barre, la nourrice affirmait que l’enfant était arrivé « pâle » et « fatigué », ce matin-là de novembre 2015. Un expert pédiatre a d’ailleurs expliqué à la barre que « dans certains cas, ce n’est pas la dernière personne qui a vu le bébé qui l’a secoué ». Nouria B. sort épuisée mais libre de ce procès. Le mystère qui entoure la mort du bébé reste, lui, entier.