Les féminicides affichés sur l’esplanade

Le mardi 10 septembre dernier, les salariés et usagers de la Défense ont pu observer plusieurs affichages sauvages dénonçant les féminicides entre le Cnit, la tour Adria et la Grande arche.

« Elle le quitte, il la tue », et « Laura, 30 ans, étranglée par son mari. 75e féminicide » étaient lisibles en grand format mardi 10 septembre entre le Cnit, la Grande arche et la tour Adria. Face à cet affichage sauvage destiné à faire réagir et apposé par un collectif de féministes parisiennes, certains sont indifférents, d’autres beaucoup moins.

« Il est clair qu’il faut que les gens soient au courant, estime ce mardi-là David en sortant de la tour Cèdre. Mais le gouvernement ne veut pas agir. » Les passants du quartier montrent un rapport assez partagé avec celles-ci. Certains s’arrêtent pour lire, d’autres passent sans même jeter un regard. Devant la troisième affiche, quatre jeunes femmes réagissent : « Donc en deux mois il y en a eu 30 c’est ça ? », demande l’une d’elles.

Les passants du quartier montrent un rapport assez partagé avec celles-ci. Certains s’arrêtent pour lire, d’autres passent sans même jeter un regard.

« C’est bien, ça choque ! , commente ensuite son amie. On sait comment elle s’appelle comment elle a été tuée. Ce n’est plus un chiffre mais une vie de perdue. » Le 9 septembre dernier, le décompte recensé par l’association féministe Nous toutes répertoriait 104 femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année. Soit une femme tuée tous les deux jours et demi.

Articles similaires

Ce site internet utilise des cookies pour mesurer son audience.