Frappés et cambriolés chez eux après une soirée d’anniversaire

Trois hommes ont été jugés mardi 5 février à Nanterre pour une violente agression à domicile. Les faits remontent à janvier 2016.

Le jeune couple semblait toujours sous le choc de l’agression, mardi 5 février, au tribunal de Nanterre. La jeune femme et son compagnon ont été la victime de trois jeunes hommes, qui les ont séquestrés, bâillonnés et dépouillés alors qu’ils rentraient au domicile de la jeune femme à Issy-les-Moulineaux, après une soirée d’anniversaire à Paris. Les trois hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Nanterre à des peines de prison allant de neuf mois ferme à trois ans, dont la moitié avec sursis, rapporte le Parisien.

Les justifications des accusés semblent dérisoires. Tenu de s’expliquer, l’un des trois hommes, renseigne, honteux : « on passait une soirée à Paris entre copains. On a pris le Noctilien et là, on a vu des personnes alcoolisées… on s’est dit que ce serait facile. C’est comme si on avait perdu notre conscience ».

Ils ont suivi le couple à leur arrêt de bus, puis pendant une marche de 30 minutes jusqu’au domicile de leur jeune femme. Une fois dans l’immeuble, ils prennent ses clefs et forcent le couple à leur ouvrir la porte.

« C’était d’une violence incroyable. Je suis passée de totalement ivre à consciente de chaque instant. Je voulais absolument les empêcher d’entrer. Ils ont menacé de me tirer dessus », se rappelle la jeune étudiante en architecture. Ils se retrouvent braqués par un pistolet factice. « On m’a fait enlever les talons parce que ça faisait trop de bruit. Ils ont mis le flingue sur la tempe de mon ami ».

Dans l’appartement, les hommes réveillent la colocataire et bâillonnent les trois victimes, avec un drap sur la tête et une chaussette dans la bouche. Fouillent l’appartement et volent cartes bancaires, papiers d’identité et portefeuilles. « Après, ils sont allés dans la cuisine, ils ont mangé et ils sont partis ». Âgés de 24 à 25 ans, tous trois sont salariés ou engagés dans des projets professionnels. La Justice les a condamnés à des peines de prison allant de neuf mois fermes à trois ans dont la moitié avec sursis.

Par Guillaume Hamonic

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